Dimanche soir, des colons israéliens illégaux ont attaqué la ville palestinienne de Sinjil, au nord de Ramallah, dans la Palestine occupée centrale.
Leur objectif était de perturber les célébrations dans plusieurs villes liées à la libération attendue de 90 prisonniers palestiniens, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu de Gaza.
Pendant ce temps, des centaines de familles de prisonniers palestiniens s'étaient rassemblées près de la prison israélienne d'Ofer, au centre de la Palestine occupée, dans l'attente de la libération de 90 prisonniers, dont la plupart étaient des femmes et des enfants, dans le cadre de la première phase de l'accord, dans une ambiance festive, selon un correspondant d'Anadolu.
L'accord de cessez-le-feu de Gaza est entré en vigueur à 11h15, heure locale (09h15 GMT) dimanche, après quelques heures de retard en raison des accusations israéliennes selon lesquelles le Hamas aurait retardé la publication de la liste des captifs devant être libérés. L'accord devait initialement commencer à 8h30, heure locale.
La guerre israélienne a laissé plus de 11 000 personnes disparues, avec une destruction généralisée et une crise humanitaire qui a causé la mort de nombreux vieillards et enfants, dans l'une des pires catastrophes humanitaires mondiales jamais survenues.
En novembre, la Cour pénale Internationale (CIJ) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza. Israël a également été confronté à un procès en génocide devant la Cour internationale de Justice (CPI) pour sa guerre contre l'enclave.