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Birmanie: la junte assouplit les règles d'enregistrement des partis politiques

12:3831/01/2024, mercredi
MAJ: 31/01/2024, mercredi
AFP
Le chef de la junte du Myanmar, Min Aung Hlaing.
Crédit Photo : ÉQUIPE D'INFORMATION MILITAIRE DE MYANMAR / AFP
Le chef de la junte du Myanmar, Min Aung Hlaing.

La junte birmane a assoupli les règles relatives à l'enregistrement des partis politiques quelques heures avant l'expiration de l'état d'urgence, ont rapporté mercredi les médias d'État.

Les généraux ont pris le pouvoir le 1er février 2021 sur des allégations non fondées de fraude électorale lors du scrutin de 2020 remporté haut la main par le parti de la prix Nobel Aung San Suu Kyi.

L'armée a promis de nouvelles élections, mais confrontée à une opposition féroce sur le terrain dans plusieurs régions de la Birmanie, elle a prolongé l'état d'urgence plusieurs fois, rendant l'organisation d'un scrutin impossible.


Les nouvelles règles réduisent de moitié le nombre de membres que les partis doivent compter (50.000 au lieu de 100.000) pour participer à un scrutin national et le nombre de municipalités dans lesquelles ils doivent être présents.

Aucune raison à ce changement n'a été donnée dans l'avis signé par le chef de la junte, Min Aung Hlaing.


L'année dernière, la commission électorale a dissous la Ligue nationale pour la démocratie (LND) co-fondée en 1988 par Suu Kyi, et victorieuse aux élections en 1990 portant les espoirs démocratiques avant d'être renversé une première fois par les militaires et de remporter de nouveau les élections de 2015 et 2020.

Ses dirigeants ont été décimés par la répression sanglante de la junte contre les dissidents, et un ancien député a été exécuté par la junte, lors de la première application de la peine capitale dans le pays depuis des décennies.


Trois ans après avoir pris le pouvoir, la junte s'efforce d'écraser l'opposition armée à son régime.


Elle combat des groupes armés pro-démocratiques et des groupes armés de minorités ethniques établis dans des pans entiers du pays.

Selon les Nations unies, plus de deux millions de personnes ont été déplacées par les violences depuis le putsch.


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