Iran ou Israël: Qui sont les propriétaires de ces comptes robots ?

Yahya Bostan

Le temps s'est accéléré. Le poids des événements a volé la profondeur de notre mémoire. Les développements qui prendront place dans les livres d'histoire sont évoqués pendant un jour ou deux. Puis une nouvelle question lourde, comme un moule, prend la place de la précédente. Même si nous n'en tenons pas compte, la question reléguée au second plan ne perd pas son impact. Elle continue à façonner la vie de la société et de l'État. Le débat MIT-MOSSAD qui a eu lieu il y a quelques jours est un développement

Le temps s'est accéléré. Le poids des événements a volé la profondeur de notre mémoire. Les développements qui prendront place dans les livres d'histoire sont évoqués pendant un jour ou deux. Puis une nouvelle question lourde, comme un moule, prend la place de la précédente. Même si nous n'en tenons pas compte, la question reléguée au second plan ne perd pas son impact. Elle continue à façonner la vie de la société et de l'État.

débat MIT-MOSSAD

qui a eu lieu il y a quelques jours est un développement très critique. Bien qu'il ne soit plus à l'ordre du jour, il a pris place dans les livres d'histoire. A ce titre, il concerne notre aujourd'hui et notre demain. C'est aussi la raison invisible de certains développements actuels.

Permettez-moi d'en donner deux exemples.

LA GUERRE PSYCHOLOGIQUE DANS LE MONDE VIRTUEL

Premièrement. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il y a eu récemment un effort organisé sur les réseaux sociaux. Jetez un coup d'œil aux commentaires écrits sous les messages des réseaux sociaux concernant Gaza et critiquant Israël.

Des comptes robots

approuvés, c'est-à-dire cochés en bleu, déguisés en personne réelle, avec une photo de profil à visage humain, nouvellement créés et n'ayant aucun follower,

mènent des activités de guerre psychologique

en inondant ces messages. Ils tentent de minimiser les atrocités commises à Gaza, de diffuser de la désinformation sur les événements, de discréditer les auteurs des messages et de réduire l'impact de ces derniers. Ces messages contiennent toujours un accent séculier et un ton nationaliste. "Si vous le voulez vraiment allez à Gaza" est une réponse automatique. Bien que cela puisse sembler contradictoire, la question "Que fait la Türkiye pour Gaza ?" est l'une des plus fréquentes. En d'autres termes, la question est également utilisée dans le cadre de la politique intérieure.

Cette tendance est devenue visible après les tensions entre le MIT et les services de renseignement israéliens. Les réseaux sociaux sont un moyen commode pour les organisations de renseignement étrangères d'influencer l'opinion publique. En fin de compte, les masses analphabètes des réseaux sociaux sont influençables. C'est pourquoi les organisations de renseignement utilisent des comptes robots sur les réseaux sociaux. Dans ce processus en particulier,

il est nécessaire d'être sensible aux messages et aux comptes qui visent la paix de la Türkiye, les sensibilités publiques, la provocation, la colère, le ciblage et la désinformation

Dans ces conditions, le titre de l'article devait être "Les comptes robots d'Israël". Cependant, j'ai changé d'avis en fonction d'un ami dont j'ai consulté les connaissances et l'opinion. L'avertissement de mon ami était le suivant : "Il s'agit d'opérations de guerre psychologique. Elles sont coûteuses. C'est difficile à prouver, mais elles sont soutenues par des États étrangers. Il y a des pays avec un casier judiciaire qui ont mené de telles opérations (USA, Chine, Russie, Emirats Arabes Unis, Israël, Iran).

Il faut suivre de près Israël et l'Iran, surtout en ce qui concerne Gaza".

NOUVEAU PLAN SUR CHYPRE NORD (RTCN)

Deux. Dans cette rubrique, dans l'article intitulé

"Ils vont le mettre sur le dos des pays arabes"

daté du 9 novembre, nous avons indiqué que la Grande-Bretagne utilisait la base d'Agrotur à Chypre pour expédier des armes à Israël (Cette question est importante,

la Grande-Bretagne a été démasquée

). Plus tard, les eaux de l'île se sont réchauffées et d'importants développements liés à Israël ont eu lieu à Chypre. Il a été écrit et dessiné que

certains Israéliens avaient acheté des terres dans le nord de Chypre

et que cela posait un risque pour la sécurité. Il s'agit d'une question importante.

Le président de la RTCN, Ersin Tatar

, a déclaré : "La question sera soumise au Parlement, notre gouvernement travaille." Au même moment, le Premier ministre israélien Netanyahou a pris la RTCN (c'est-à-dire la Türkiye) pour cible. Il a affirmé que l'Iran utilisait la RTCN pour cibler les Israéliens dans la région chypriote grecque. Le Mossad s'est également impliqué dans la discussion. Il a exprimé son "malaise". Il est entendu qu'Israël tentera de transférer la tension avec la Türkiye à Chypre. Certaines déclarations provenant du sud de Chypre montrent que les Grecs sont enclins à soutenir Israël à cet égard.

ATTENTION A LA FRONTIERE LIBANAISE ET SYRIENNE

Les signes ne manquent pas. La semaine dernière, nous écrivions :

"Ils renverront Netanyahou et s'en laveront les mains"

Peu de temps après,

le président américain Biden s'en prenait ouvertement à Netanyahu pour la première fois

. Il souhaitait que Netanyahu modifie son gouvernement et écarte les personnalités radicales. Le

cercle autour de Netanyahu

s'est rétréci. Mais la question n’est pas - comme les États-Unis voudraient nous le montrer - de Netanyahu ou des renégats de son cabinet. L'armée israélienne a exécuté des femmes et des enfants sans défense qui s'étaient réfugiés dans une école.

C'est l'indication la plus claire d'un génocide.

Netanyahou et tous ceux qui participent à ce génocide doivent être poursuivis.

Netanyahu montre par ses déclarations qu'il poursuivra cette folie. Son objectif est d'échapper à toute responsabilité devant la justice nationale et internationale. C'est pourquoi

il prend des mesures pour faire monter la tension

. On sait que Tel-Aviv souhaite établir une zone tampon aux frontières de la Syrie et du Liban après Gaza. Netanyahu pourrait effectuer sa prochaine action au Liban et en Syrie.

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