Le leader danois d'extrême droite, Rasmus Paludan. Crédit photo: FREDRIK SANDBERG / TT NEWS AGENCY / AFP
L'incident, qui a eu lieu le 21 janvier, a suscité l'indignation et la condamnation dans le monde islamique.
L'enquête entamée par le parquet général d'Ankara contre Paludan pour
"insulte publique aux valeurs religieuses"
est en cours.
Dans le cadre de l'enquête, le bureau du procureur général a demandé l'arrestation de Paludan pour obtenir une déclaration concernant l'incident de l'autodafé du Coran.
Le 8e tribunal pénal de paix d'Ankara, après avoir évalué la demande, a décidé d'émettre un mandat d'arrêt contre l'homme politique danois.
La condamnation de la Türkiye est émise après l’autorisation accordée à Paludan de brûler le livre sacré musulman devant l'ambassade de Türkiye à Stockholm.
En réaction à l'autorisation accordée à la Suède, Ankara avait annulé la prochaine visite du ministre suédois de la Défense, Pal Jonson, en Türkiye.
D’un autre côté, le ministère turc des Affaires étrangères avait convoqué l'ambassadeur de Suède à Ankara, Staffan Herrstrom, à qui on a signifié que la Türkiye
"condamne fermement cet acte provocateur, qui est clairement un crime de haine, que l'attitude de la Suède est inacceptable, qu'Ankara s'attend à ce que l'acte ne soit pas autorisé, et les insultes aux valeurs sacrées ne peuvent être défendues sous le couvert des droits démocratiques".
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