L’incendie qui a endeuillé plusieurs familles béninoises serait parti du maniement du carburant par des hommes et femmes (avec bébés) dans un entrepôt.
Aussitôt le drame survenu, le Procureur de la République près le Tribunal de Première instance de Porto-Novo a ouvert une enquête. S’appesantissant sur les fruits de ses premières recherches, il a publié un communiqué que Nouvelle Aube a consulté.
Le feu, sur-le-champ, a consumé l’entrepôt et occasionné 35 morts entièrement calcinés dont deux bébés. A ce bilan macabre s’ajoute plus d’une vingtaine de blessés graves évacués à l’hôpital. Les brûlés au deuxième ou troisième degré sont pris en charge au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU) Hubert Maga de Cotonou.
Pour renseigner les parents des victimes, une cellule de crise a été ouverte.
Le gouvernement, à travers le ministre de la décentralisation a instruit les préfets de département et maires de commune à recenser tous les entrepôts d’essence existants sur le territoire national. L’objectif à terme est d’amener les propriétaires desdits entrepôts à la reconversion. Ils géreront désormais des mini-stations.
L’essence de contrebande s’achète dans les stations-services du voisin de l’est qu’est le Nigeria. La source des drames est très souvent le transvasement du carburant. C’est la énième fois que l’essence tue au Bénin.
Romuald Vissoh