Au cours de notre entretien, Haddad a également abordé les relations historiques entre les juifs et le monde musulman, soulignant que le sionisme avait profondément abîmé ces liens. À travers cet ouvrage, il tente de déconstruire les mythes fondateurs du sionisme, tout en explorant les conséquences de cette idéologie sur la société israélienne, notamment après les événements du 7 octobre.
Lorsqu’on lui demande si le sionisme peut être considéré comme une maladie mentale, Haddad répond par l'affirmative, pointant du doigt les dérives de l'idéologie, qui a conduit à une forme de radicalisation collective. Pour lui, les actions israéliennes, notamment à Gaza, sont des manifestations d'un état de folie collective.
Haddad conclut son livre par un appel aux juifs de la diaspora, les invitant à ne pas se laisser enfermer dans le carcan du sionisme.