Le Président turc et chef du Parti de la justice et du développement (AK), Recep Tayyip Erdogan, lors du 8e congrès provincial de son parti à Konya en Türkiye, le 17 janvier 2025.
Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que la Türkiye est activement impliquée dans les événements régionaux, soulignant qu’elle n’a jamais abandonné les innocents et les opprimés.
Le Chef de l'État turc s’est exprimé vendredi lors d’une réunion de son parti à Konya, dans le centre-ouest du pays.
Après avoir critiqué longuement le manque de vision et de politiques de l'opposition face aux évolutions régionales, Erdogan a rappelé que la Türkiye reste très active, notamment en soutenant les opprimés.
"Des changements historiques se produisent dans notre région. Nous travaillons à les gérer avec succès. De la Syrie à Gaza, nous sommes présents dans toute notre géographie de cœur et nous nous tenons aux côtés des opprimés"
, a-t-il déclaré.
Concernant la situation économique et politique en Türkiye, Erdogan a ajouté:
"Bien sûr, tout en suivant l’évolution de la situation régionale à chaque instant, nous n’hésitons pas à prendre le pouls de la rue. L'une de nos principales priorités est de résoudre le problème du coût de la vie. Nous visons à réduire l'inflation et à prévenir les augmentations déséquilibrées. Nous ne faisons aucun compromis sur les programmes de développement destinés à répondre à la demande d'emplois et de nourriture de la nation, en augmentant l'emploi, la production et les exportations. Nous sommes l’un des rares pays à avoir atteint des taux de croissance significatifs. Nous verrons les effets concrets de la baisse de l’inflation. Le déséquilibre des prix, la cupidité, et les problèmes liés à l’alimentation et à l’éducation, causés par le coût de la vie, érodent ces augmentations au fil du temps".
"Grâce à la baisse de l'inflation, les prochaines augmentations de salaires seront plus significatives et permanentes. Nous demandons à notre nation d’être un peu plus patiente. La plupart des difficultés ont disparu et il ne reste plus grand-chose"
, a-t-il conclu.
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