Les membres français de l'organisation terroriste Daech "doivent être jugés là où ils ont commis leurs crimes", selon la Diplomatie française.
Interrogé par Anadolu ce jeudi lors du point presse hebdomadaire sur la possibilité de rapatrier ces membres de Daech, détenus par les "Forces démocratiques syriennes" (FDS) dans le nord-est de la Syrie, Christophe Lemoine a répondu:
Il s'agit de gens qui ont décidé d'eux-mêmes de partir en Syrie et de combattre aux côtés de Daech.
Lemoine a insisté sur le principe de justice de proximité, martelant que la position française reste constante:
Nous avons toujours défendu qu'il doit y avoir une justice, et cette justice doit se faire là où se sont commis les faits.
Cependant, Christophe Lemoine a tenu à distinguer les adultes de leurs enfants, emmenés dans ces zones de conflit par leurs parents.
Nature terroriste du PKK
Sur la question de l'implication des "Forces démocratiques syriennes" (FDS), essentiellement composées des YPG – la branche syrienne du PKK, une organisation reconnue comme terroriste par la Türkiye et l'Union européenne –, Christophe Lemoine s'est limité à rappeler:
Le PKK est inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes. Il doit être clairement distingué des autres mouvements kurdes non violents.
Le porte-parole de la Diplomatie française a également a tenu à rappeler qu'aussi bien sur la transition politique en Syrie après la chute du régime baasiste, ainsi que la lutte contre les organisations terroristes, la France poursuit un dialogue régulier avec la Türkiye.