Les Merengues prennent ainsi leur revanche sur la finale de l'an passé et ramèneront une 13e Supercoupe dans les vitrines du musée du club, déjà bien garnies.
Les Madrilènes ramènent aussi leurs ennemis à la réalité du terrain: il manque trop de choses à ce Barça-là pour rivaliser avec les grands.
Ses hommes n'auraient en effet pas pu réaliser pire entame, Madrid exploitant parfaitement les largesses défensives qui compliquent sérieusement la saison du champion d'Espagne en titre (3e de Liga à sept points du Real, huit de Gérone).
La défense barcelonaise, positionnée très haut dans un schéma asymétrique en 3-4-3 bien trop friable, s'est totalement ratée à deux reprises, pour se retrouver menée 2-0 dès la 10e minute.
C'est d'abord le défenseur français Jules Koundé, en difficulté depuis son retour de blessure en novembre, qui a laissé filer dans son dos Vinicius Junior, parfaitement lancé par Bellingham avant de remporter son face à face contre Peña (7e, 1-0).
Bis repetita trois minutes plus tard, lorsque Carvajal a lancé dans la profondeur Rodrygo, l'autre flèche brésilienne l'attaque madrilène, altruiste pour offrir sur un plateau la balle du doublé à Vinicius (10e, 2-0).
Le portier ukrainien, titularisé à la place de Kepa, a préservé l'avantage de deux buts des Merengues en s'imposant du pied devant Torres (28e), avant de craquer quelques instants plus tard.
Laissé seul à l'entrée de la surface, Robert Lewandowski a redonné de l'espoir aux siens d’une reprise de volée du droit (33e, 2-1), mais il s'est envolé après une nouvelle erreur de la défense blaugrana.
C'est encore Vinicius, attrapé par le cou par Araujo dans la surface, qui a permis au Real de reprendre deux buts d'avance sur pénalty (37e, 3-1), signant un retentissant triplé en une mi-temps.
Le calvaire barcelonais a continué en seconde période malgré les entrées de Joao Félix, Fermin Lopez et Lamine Yamal, Jules Koundé repoussant malgré lui le ballon dans les pieds de Rodrygo, qui a ajouté un quatrième but de près (64e, 4-1).
Peña puis Koundé ont ensuite empêché Brahim Diaz et Bellingham de coller une "manita" (79e), signe d'humiliation ultime en Espagne.