Selon des organisations de défense des droits humains, au moins 60 personnes ont été tuées depuis le début des rassemblements, et plusieurs dizaines sont portées disparues.
La police kényane est régulièrement pointée du doigt pour son usage excessif de la force.
"Cible"
Un autre journaliste, Tom Mukhwana, a également été blessé, selon son témoignage, par des policiers alors qu'il couvrait un rassemblement à Nairobi.
Il estime:
Vous devenez une cible à partir du moment où vous enregistrez les exactions des forces de l'ordre.
Le Kenya est considéré comme une démocratie stable dans une Afrique de l'Est en proie à des troubles.