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Lena Posner-Korosi a déclaré à Anadolu que la Suède disposait d'une loi sur la liberté d'expression et de manifestation, mais cela n'excuse pas la promotion de la haine.
Se référant aux lois sur les crimes et les discours haineux, elle a déclaré qu'il était
"horrible et terrifiant"
que la loi autorise des actions contre le Coran, la Bible ou la Torah.
Bien que l'agresseur ait le droit légal de le faire, elle a déclaré que la police n'aurait pas dû autoriser cette personne à le faire devant l'ambassade de Türkiye à Stockholm.
Le 21 janvier, Rasmus Paludan, un homme politique danois d'extrême droite, a brûlé une copie du saint Coran devant l'ambassade de Türkiye à Stockholm, sous la protection de la police et avec l'autorisation des autorités, provoquant une vague de condamnations à travers les mondes arabe et islamique.
"C'était clairement une provocation. Il est libre de le faire en Suède mais il ne peut pas choisir où le faire, cela ne devrait pas être autorisé. C'était une grosse erreur"
, a déclaré Posner-Korosi.
Une menace pour la démocratie
Une menace pour la démocratie
Posner-Korosi a également déclaré que les minorités religieuses en Suède devraient faire entendre leur voix, notant que les événements actuels ne peuvent être acceptés et que cela constitue également une menace pour la démocratie.
"Nous devrions nous sentir en sécurité en tant que minorité dans une société démocratique. Nous devrions pouvoir être libres dans la rue, personne ne devrait nous harceler"
, a-t-elle ajouté.
"Cela crée un dilemme, mais nous sommes avec la communauté musulmane et nous n'abandonnons pas. Nous soulèverons cette question encore et encore."
"Il pourrait y avoir des tentatives de révision des lois",
a-t-elle noté, soulignant que dans la ville de Malmö, dans le sud de la Suède, une femme a été agressée à cause de son voile. La même action a été entreprise contre un Juif portant la kippa.
Elle a signalé que le langage de la haine est utilisé contre les citoyens musulmans et juifs.
"Nous avons besoin de statistiques sur ces agressions",
a-t-elle lancé exhortant les deux communautés à signaler de tels événements à la police.
"La société suédoise n'est pas malheureusement habituée aux immigrés et aux minorités", a-t-elle enchéri.
"Lorsqu'il y a des crimes haineux physiques et verbaux, il n'est pas clair que le coupable sera puni définitivement. La police doit mener des enquêtes. La loi doit être révisée dans le cadre de la liberté religieuse et des crimes haineux contre les minorités"
, a conclu Posner-Korosi.
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2 yıl önce
