Cette zone maritime stratégique fait l'objet de revendications rivales, notamment de la part de Pékin.Selon un diplomate présent aux échanges, M. Marcos a souligné que l'ASEAN et la Chine ne pouvaient prétendre développer leur coopération économique sans résoudre les différends territoriaux persistants. Il a également insisté sur l'accélération des discussions autour d'un code de conduite en mer.
Les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, Brunei et l'Indonésie, membres de l'ASEAN, ont également des revendications territoriales sur cette zone, cruciale pour le commerce mondial.
Dans une ébauche de déclaration commune, les dirigeants de l'ASEAN ont réaffirmé leur attachement au droit international et appelé à la retenue face à l'escalade des tensions.
En marge des discussions géopolitiques, les échanges économiques ont également été au cœur des débats. Jeudi, le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé que la Chine levait ses restrictions commerciales sur la langouste australienne.
Par ailleurs, le Premier ministre chinois Li Qiang devrait rencontrer vendredi le président du Conseil européen Charles Michel pour discuter de ces questions commerciales.
Les dirigeants de l'ASEAN ont également abordé la crise en Birmanie, où la guerre civile a causé la mort de plus de 5.300 civils et le déplacement de 3,3 millions de personnes selon l'ONU. Bien que l'ASEAN tente depuis trois ans de négocier une sortie de crise, le bloc régional, souvent critiqué pour son manque d'efficacité, n'a pas encore réussi à trouver une solution.