Un ministre kényan accuse les services de renseignement d'avoir enlevé son fils en juin dernier, déclarant avoir dû solliciter l'intervention du président William Ruto pour le faire libérer.
Cette déclaration, transmise à la presse mercredi, met en lumière une problématique croissante dans ce pays d'Afrique de l'Est, où des accusations d'enlèvements et de meurtres extrajudiciaires se multiplient.
Une dénonciation inédite
Une heure après cet échange, son fils était libéré.
Une première prise de parole gouvernementale
Son témoignage alimente les soupçons d'une implication directe de l'État dans les détentions extrajudiciaires, une problématique qui domine l'actualité kényane.
Des chiffres alarmants
Des groupes de défense des droits humains pointent du doigt une unité secrète issue des services de renseignement et de lutte contre le terrorisme, qu'ils accusent d'être à l'origine de ces disparitions.