Crédit Photo: Luis TATO / AFP
Les chauffeurs de taxis congolais ont entamé, lundi, un mouvement de grève de trois jours pour dénoncer ce qu'ils qualifiaient de "tracasseries policières", a-t-on constaté sur place.
C'est la partie orientale de la capitale congolaise Kinshasa qui a subi l'impact le plus important de ce mouvement de protestation.
Une situation qui met en difficulté une panoplie de personnes, travailleurs, écoliers, vendeurs et autres, les empêchant d'accomplir leurs occupations quotidiennes.
"Nous sommes fatigués de tout ce qui se passe dans notre ville, surtout du point de vue du transport. Les policiers de la circulation routière (PCR) nous mènent la vie dure, même si vous êtes en règle avec les documents"
, s’est indigné un taximan rencontré par la presse.
Abondant dans le même sens, Patrick Ndomba, un utilisateur de taxis, s’est exprimé à ces termes:
"Nous, étant usagers, ceci joue en notre défaveur parce que pour un trajet qu’on a l’habitude de payer à 1000 francs congolais (0,4 euro) le prix monte aujourd’hui à 2000 francs (0,8 euro), suite à la situation actuelle du transport. Parfois on est obligé de faire la marche de santé forcée à cause de cette situation"
.
Contacté par Anadolu, Ambroise Nzuzi, président de l’Association de chauffeurs du Congo (ACCO), syndicat qui défend les intérêts des chauffeurs, a promis de réagir au cours d’une conférence de presse qu’il projette d'organiser dans 48 heures, si jamais les autorités ne répondaient pas positivement à leurs revendications. Les autorités, justement, gardent le silence pour l'heure.
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