Des Palestiniens en deuil devant le corps d'un Palestinien de la famille Harb tué par les bombardements de l'armée d'occupation israélienne, dont trois enfants de la même famille, à l'hôpital al-Najjar de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 12 décembre 2023.
Le Premier ministre britannique a déclaré, lundi, que trop de vies civiles avaient été perdues dans le conflit, alors que les appels se multiplient en faveur d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
"Il est clair que trop de vies civiles ont été perdues et personne ne veut voir ce conflit durer une journée de plus qu'il ne le devrait"
, a déclaré Rishi Sunak aux journalistes en Écosse.
Réitérant la position du Royaume-Uni selon laquelle Israël a le droit de se défendre, le Premier ministre a fait savoir qu'il devait le faire conformément au droit humanitaire.
"C'est pourquoi nous avons été cohérents - et j'ai fait valoir ce point au Parlement la semaine dernière - en appelant à un cessez-le-feu durable, suivant lequel les otages seraient libérés et les roquettes cesseraient d'être tirées sur Israël par le Hamas"
, a-t-il indiqué.
La semaine dernière, Sunak a de nouveau refusé d'appeler à un cessez-le-feu,
faisant savoir plutôt ce qui suit:
"Personne ne veut voir ce conflit durer plus qu'il ne le devrait. Nous avons toujours soutenu un cessez-le-feu durable, ce qui signifie que le Hamas doit cesser de lancer des roquettes sur Israël et libérer tous les otages".
"L'un des sujets dont j'ai parlé au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu l'autre semaine était l'ouverture d'un autre passage afin que nous puissions acheminer davantage d'aide vers Gaza"
, a-t-il ajouté.
Plus tôt ce mois-ci, le Royaume-Uni a choisi de s'abstenir lors du vote d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, qui n'a été bloqué que par les États-Unis.
Dans un communiqué conjoint avec la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, a appelé dimanche à une
"pause humanitaire"
dans le conflit à Gaza, avertissant que
"trop de civils ont été tués".
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