Crédit Photo : Simon Maina / AFP
Des membres du bureau de vote procèdent au dépouillement dans un bureau de vote à Windhoek, en Namibie, le 1er décembre 2024, lors d'un vote prolongé à la suite des élections générales du pays.
La Namibie semble se diriger vers l'élection de sa première femme présidente, avec Netumbo Nandi-Ndaitwah, candidate du parti au pouvoir, en tête selon les résultats partiels publiés mardi.
La vice-présidente, surnommée "NNN", représente le parti de la Swapo, qui dirige ce pays riche en minerais depuis son indépendance il y a 34 ans. Elle a recueilli un peu plus de 54 % des voix, d'après un décompte de près de 66 % des bulletins par la Commission électorale.
Panduleni Itula, leader du principal parti d'opposition, les Patriotes indépendants pour le changement (IPC), arrive loin derrière avec 28 % des suffrages.
Les élections présidentielle et législatives, organisées le 27 novembre, ont dû être prolongées à deux reprises en raison de problèmes logistiques et techniques, notamment une pénurie de bulletins de vote.
De longues files d’attente ont contraint certains électeurs à renoncer après avoir attendu jusqu'à 12 heures.
Mme Nandi-Ndaitwah, âgée de 72 ans, pourrait être forcée à un second tour si elle n’obtient pas plus de 50 % des voix lors de l'annonce des résultats définitifs.
Si elle l'emporte, elle deviendra la première femme présidente de ce pays de trois millions d'habitants, reconnu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique.
L'opposant Panduleni Itula, 67 ans, a cependant annoncé qu'il ne reconnaîtrait pas les résultats de ces élections, qu'il qualifie de
Il a dénoncé
"de multiples irrégularités"
et a déclaré son intention de demander leur annulation
"conformément aux procédures prévues".
Nous ne pouvons qualifier ces élections de libres, équitables et légitimes.
La Swapo, autrefois un mouvement marxiste pendant la lutte contre l'occupation sud-africaine sous l'apartheid, fait face à un recul de sa popularité.
Le chômage massif des jeunes, qui constituent une grande partie de l'électorat, et les inégalités croissantes pèsent sur son image.
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