Selon HRW, ces pays devraient soutenir la CPI contre les tentatives visant à saper son mandat mondial.
HRW a rappelé un événement du 24 avril 2024, lorsque l'émission de mandats d'arrêt par la CPI pour les crimes commis à Gaza semblait imminente. Un groupe de douze sénateurs américains avait menacé de retirer tout soutien à la Cour pénale Internationale (CPI), de sanctionner l'institution et ses représentants, et d'interdire l'entrée aux États-Unis du Procureur de la CPI et de son personnel, si des mandats étaient émis contre des responsables israéliens. La lettre avertissait:
Prenez Israël pour cible et nous vous prendrons pour cible.
Pour rappel, la CPI a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans les territoires palestiniens, notamment à Gaza.
La CPI a également émis un mandat d'arrêt contre Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, surnommé "Deif".
Cette décision de la CPI a des répercussions légales majeures pour Netanyahu et Gallant, puisque les 124 États Parties au Statut de Rome sont désormais tenus d'arrêter et d'extrader ces individus vers La Haye s'ils mettent les pieds sur leur territoire.