- 03.12.2024, Salı
- 18:09
Le ministre de la Sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir.
Le ministre de la Sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir, figure controversée de l'extrême droite, a dénoncé lundi un "coup d'État" visant à l'affaiblir, après l'arrestation d'un haut responsable de l'administration pénitentiaire et de deux officiers de police.
"C'est un coup d'État
(...)
une décision politique"
, a déclaré M. Ben Gvir lors d'une intervention télévisée, réagissant à des informations diffusées par des médias israéliens sur les arrestations des trois hommes, tous soupçonnés de corruption et d'abus de confiance, et décrits comme proches du ministre.
La police israélienne n'a pas encore commenté ces arrestations. Cependant, des médias ont rapporté dans la soirée que l'un des hommes arrêtés serait Kobi Yaakobi, chef de l'administration pénitentiaire, nommé à ce poste en janvier par M. Ben Gvir.
Le ministre a publié sur Telegram une photo le montrant aux côtés de M. Yaakobi, accompagnée de la légende "Kobi, on t'aime". Il a accusé les autorités d'organiser une
"tentative de (le) faire tomber, ainsi que le gouvernement et le Premier ministre, Benjamin Netanyahu"
.
M. Ben Gvir a également ciblé la procureure générale Gali Baharav-Miara, conseillère juridique du gouvernement, qu'il accuse d'entraver la politique de son ministère. De plus, il a affirmé:
Afin que le gouvernement de droite puisse fonctionner (...) nous devons arrêter cette folle campagne et son coup d'État juridique.
Mme Baharav-Miara, nommée en 2022, est régulièrement critiquée par des ministres du gouvernement, notamment pour ses positions sur la réforme judiciaire et l'exemption des étudiants ultraorthodoxes de la conscription militaire.
Ces événements surviennent dans un contexte de tensions politiques accrues en Israël, où le gouvernement de Benjamin Netanyahu est critiqué pour ses réformes controversées et les accusations de corruption visant plusieurs de ses membres.
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