Netanyahu: nous n'accepterons pas les exigences du Hamas pour parvenir à un accord de trêve et d'échange de prisonniers

La Cour internationale de justice (CIJ) a exhorté Israël, ce vendredi, à appliquer immédiatement et efficacement les mesures provisoires qu'elle a ordonnées le mois dernier pour prévenir un génocide à Gaza.

A Rafah, des centaines de Palestiniens ont quitté leurs maisons avec le peu de biens qu'il leur reste pour fuir les attaques israéliennes, migrant vers le centre de Gaza avec des charrettes, des ânes ou à pied parce qu'ils n'ont pas de véhicules.

Israël mène une campagne concertée visant à détruire l'UNRWA, a estimé dans un entretien publié samedi le chef de cette agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

Les Palestiniens déplacés redoutent une éventuelle opération militaire israélienne à Rafah, une ville située dans le sud de la bande de Gaza, craignant qu'elle ne débouche sur des massacres et des crimes de génocide visant les civils. Malgré ces appréhensions largement partagées, les Palestiniens interrogés par le correspondant d'Anadolu rejettent fermement toute tentative de les déplacer en dehors de la bande de Gaza. Ils affirment leur attachement à leurs terres et préfèrent "mourir à Gaza plutôt que d'être déplacés vers le Sinaï égyptien".

Le commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, estime que Rafah "n'est plus du tout un endroit sûr pour abriter les civils".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis mercredi de poursuivre la guerre à Gaza et de lancer une opération militaire "puissante" contre Rafah, au sud de la bande de Gaza.

L'association médicale Médecins sans frontières (MSF) a alerté, ce lundi, qu'une offensive terrestre israélienne contre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, serait "catastrophique".

Majed n'avait que 40 jours lorsqu'il a été tué dans la nuit de dimanche à lundi à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, lors de l'opération israélienne accompagnée de bombardements meurtriers.

Le coordonnateur de l'aide humanitaire des Nations unies, Martin Griffiths, a déclaré que ''les souffrances des habitants de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, sont inimaginables''.

Le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré ce vendredi que 1,4 million de Palestiniens à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, sont "sans endroit sûr où aller, confrontés à la famine".