Les Palestiniens qui ont quitté leur maison pour se protéger des bombardements israéliens et pour assurer leur sécurité se sont réfugiés dans la ville de Rafah à Gaza, le 29 décembre 2023.
Les Nations Unies ont annoncé que 100 000 Palestiniens ont été contraints de se rendre ces derniers jours dans la région de Rafah, proche de la frontière avec l'Égypte, en raison des attaques lancées par l'armée israélienne sur les zones centrales de la bande de Gaza assiégée et la région de Khan Younès (sud).
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié vendredi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), dans lequel il confirme que l'armée israélienne a lancé de violents bombardements sur la bande de Gaza depuis la terre, l'air et la mer, jeudi, toute la journée.
Le communiqué indique que la situation à Khan Younès, en proie à d'intenses attaques israéliennes, et à Deir Al-Balah (au centre), a poussé 100 000 Palestiniens à se diriger vers la zone frontalière de Rafah.
La même source souligne que, selon les données du 20 décembre, il y avait 12 000 habitants par kilomètre carré dans la région de Rafah, et que cette dernière est ainsi devenue la zone la plus densément peuplée de Gaza.
L'afflux de nouvelles personnes déplacées dans la région de Rafah a exacerbé la situation dans une zone déjà surpeuplée compte tenu des ressources limitées.
Jeudi, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé que le nombre de personnes déplacées dans la ville de Rafah dépassait 657 000, dont une grande partie vit sans abri.
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