Crédit Photo: AA
L'Union européenne a doté son système de protection des frontières de nouvelles fonctionnalités, incluant des données biométriques et des alertes sur les décisions de retour pour les demandeurs d'asile déboutés, afin de "prévenir et décourager" les migrations irrégulières.
Le système de gestion et de protection des frontières de l'Union, désigné officiellement sous l'appellation de Système d'information Schengen (SIS), a été modernisé dans le but de jeter les bases du
"système de gestion des frontières le plus avancé au monde"
, a annoncé, mardi, la Commission européenne.
"Outre les empreintes digitales et les photos, le SIS traitera de nouvelles formes de données biométriques, telles que les empreintes digitales et palmaires, ainsi que les données ADN pour les personnes disparues"
, a indiqué l'organe exécutif de l'UE dans un communiqué.
Le système permettra également de recevoir des alertes sur les décisions de retour concernant un
"ressortissant de pays tiers n'ayant pas le droit de séjourner légalement sur le territoire de l'UE, ce qui leur permettra de vérifier activement si la personne éloignée quitte effectivement le territoire de l'UE".
En vertu des nouvelles règles, les autorités nationales doivent créer un signalement SIS si elles décident qu'un ressortissant d'un pays tiers ne peut pas séjourner légalement dans l'UE.
Cette actualisation
"ouvrira la voie à la reconnaissance mutuelle des décisions d'éloignement entre les États membres"
, comme l'a proposé la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.
Le nouveau SIS permettra également aux autorités frontalières de consulter des données supplémentaires, telles que des documents d'identité ou des informations sur les véhicules, pour les personnes soupçonnées de terrorisme ou de crimes graves.
À lire également:
#Commission Européenne
#Gestion et Protection des frontières
#Migration irrégulière
#Système d'information Schengen (SIS)
#Union Européenne UE