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France: Le Pen suscite la controverse en accusant les soutiens à la Palestine de défendre le Hamas

Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire Rassemblement national (RN), a suscité une vive polémique lors de son intervention à la radio ce jeudi. Répondant à une question d'un auditeur sur le conflit israélo-palestinien, elle a accusé les soutiens à la Palestine de défendre le Hamas.

17:44 - 6/06/2024 jeudi
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 La Cheffe de file du Rassemblement National, Marine Le Pen.
Crédit Photo : LUDOVIC MARIN / AFP
La Cheffe de file du Rassemblement National, Marine Le Pen.
Selon Marine Le Pen, ceux qui prétendent soutenir les Palestiniens en France ne feraient en réalité que promouvoir les intérêts du Hamas, une organisation qu'elle a qualifiée de
"pire chose qui puisse arriver aux Palestiniens"
. Elle a ajouté que
"le Hamas commet des actes terroristes"
et se sert de la population civile comme
"bouclier humain"
, ce qui contribue à maintenir les Palestiniens sous un régime autoritaire et répressif.

Pour rappel, la position officielle de la France reste celle d'une solution à deux États et d'un soutien à une paix durable entre Israéliens et Palestiniens, tout en condamnant fermement le Hamas qu'elle considère comme un groupe terroriste.

Les propos de Le Pen ont immédiatement fait réagir de nombreuses personnalités politiques et associations.


La France Insoumise a dénoncé une
"diabolisation injustifiée"
des soutiens à la Palestine et a rappelé son engagement pour une solution pacifique et juste au Proche-Orient.

D'autres figures de la gauche ont critiqué ce qu'elles considèrent comme une tentative de diviser l'opinion publique en manipulant des enjeux internationaux complexes pour des gains politiques domestiques, notamment à l'approche des élections européennes.


Marine Le Pen n'en est pas à sa première déclaration controversée sur le conflit israélo-palestinien. Son positionnement, souvent perçu comme intransigeant, reflète une volonté de se démarquer en adoptant une ligne dure sur les questions de sécurité et de politique étrangère. Cette approche suscite des débats intenses, tant sur la scène nationale qu'internationale.


Cette prise de position survient dans un contexte où les bombardements israéliens sur la bande de Gaza continuent de déchirer le Proche-Orient, avec des répercussions sensibles en France, où des manifestations et des débats passionnés sur la question ont lieu régulièrement, notamment contre le
"génocide à Gaza".
Le risque d'importation de ce conflit sur le sol français est une préoccupation partagée par de nombreux observateurs.

La guerre israélienne contre Gaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, a fait plus de 120 000 morts et blessés Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'environ 10 000 disparus, dans un contexte d'énormes destructions et de famine qui a déjà coûté la vie à un grand nombre d'enfants et personnes âgées.


Israël continue sa guerre en faisant peu de cas d'une résolution de l'ONU exigeant la fin immédiate des hostilités et des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) lui ordonnant de prendre des mesures pour prévenir un
"génocide
" et
"améliorer la situation humanitaire"
dans la bande de Gaza.

Le 26 mai, Israël a lancé une frappe aérienne contre un camp de personnes déplacées à Rafah, tuant au moins 45 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants. Israël poursuit son offensive brutale sur la bande de Gaza (Palestine) depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.


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