Aujourd'hui, le 6 juin, la France célèbre les 80 ans du débarquement allié en Normandie, un événement marquant de la Seconde Guerre mondiale qui symbolise la libération du pays et met en avant la résistance contre l'oppression nazie.
Cette attitude contradictoire soulève des questions sur la cohérence et l'intégrité des principes défendus par la France sur la scène internationale.
Le débarquement du 6 juin 1944, connu sous le nom de D-Day, a marqué le début de la fin pour l'Allemagne nazie, grâce à la bravoure des résistants et des forces alliées. Cet événement est légitimement célébré comme une victoire de la liberté sur la tyrannie.
Le refus de la France de reconnaître l'État palestinien est une autre facette de cette politique incohérente. Alors que plus de 140 pays ont reconnu la Palestine, la France continue de s'aligner sur les positions israéliennes et américaines, contribuant ainsi à la perpétuation du conflit.
En cette journée de commémoration, il faut rappeler que la résistance contre l'oppression et pour la liberté est universelle et intemporelle, et que ceux qui ont qualifié les résistants de "terroristes" pendant la Seconde Guerre mondiale ont fini dans les poubelles de l'Histoire.
Le général de Gaulle, symbole même de la résistance française, fut qualifié de terroriste par les autorités de Vichy.
La commémoration du débarquement devrait être une occasion pour la France de réexaminer sa position et d'adopter une politique plus juste et cohérente envers la résistance palestinienne.
Reconnaître l'État palestinien et reconsidérer la classification des groupes de résistance comme terroristes seraient des pas significatifs vers une paix juste et durable au Moyen-Orient.
En faisant cela, la France pourrait véritablement honorer l'esprit de résistance et de liberté qu'elle célèbre aujourd'hui.