L’attaque est survenue le 5 septembre, aux environs de 16 h 00 GMT. Un véhicule de location effectuant un mouvement de référence médicale pour le compte de l’ONG "Médecins Sans Frontières" (MSF) depuis la commune de Hombori vers Douentza, dans la région de Mopti (centre), a été la cible de tirs à l’arme automatique, indique la même source.
Le véhicule qui n’avait pas le logo de MSF, transportait au moins 4 personnes dont une femme enceinte qui avait récemment perdu son enfant, sa maman, le chauffeur et son accompagnant.
On dénombre au moins deux morts dont la femme enceinte et le chauffeur. D’après l’APA qui cite des sources, les assaillants se seraient trompés de cible.
Le nombre d’actes de violence contre les organisations humanitaires, leurs biens et personnels ne cessent de se multiplier au Mali.
Malgré la disponibilité de stock en vivres, médicaments et intrants nutritionnels, la prolongation de ces restrictions de mouvements à l’endroit des organisations humanitaires risque d’impacter la capacité de la population à s’approvisionner. Dans plusieurs régions du Mali, les terroristes ont imposé des blocus asphyxiant les populations locales.
Les acteurs humanitaires chargés d’assurer des activités liées à la promotion de la cohésion sociale (sensibilisation sur le dialogue, processus de médiation, etc.) sont victimes d’intimidations indirectes de la part des groupes armés non étatiques.
Dans certaines localités du Mali, certains acteurs ont suspendu leur travail suite à l’enlèvement des dirigeants communautaires qui collaborent avec les ONG dans la mise en œuvre de ces activités.