Le projet est à l'étude à Bruxelles depuis plusieurs semaines. Il avait été évoqué bien avant que les forces américaines et britanniques ne frappent le Yémen.
Les Houthis sont responsables des conséquences de leurs actions. Ils doivent cesser immédiatement leurs attaques contre des navires civils.
Des diplomates européens ont indiqué qu'une première discussion aurait lieu à Bruxelles mardi.
Mais l'Espagne a déjà fait savoir qu'elle ne participerait pas à une éventuelle opération européenne en mer Rouge.
L'Espagne ne va pas y prendre part en mer Rouge, parce qu'elle participe déjà à 17 missions.
Selon la presse espagnole, le refus de Madrid s'explique par des raisons de politique intérieure, le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez devant composer au sein de la coalition gouvernementale avec un parti de gauche radicale, Sumar, très hostile à la politique étrangère américaine.
L'année dernière, l'Union européenne avait envisagé d'étendre son opération Atalante, axée sur la protection du trafic maritime au large de la Somalie, mais cette initiative avait été bloquée par l'Espagne.
Les Houthis, soutenus par l'Iran, multiplient les frappes contre des navires qu'ils considèrent liés à Israël sur la principale route commerciale internationale depuis le 7 octobre dernier, date depuis laquelle l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza, faisant des milliers de morts et de blessés pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives d'infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.
Les frappes aériennes menées vendredi avant l'aube par les États-Unis et la Grande-Bretagne renforcent les craintes d'une extension du conflit dans la région.
Ces frappes ont visé une base aérienne, des aéroports et un camp militaire, selon la chaîne de télévision des rebelles Houthis Al-Masirah TV. Des correspondants de l'AFP et des témoins ont indiqué avoir entendu plusieurs explosions dans la capitale Sanaa et la ville portuaire de Hodeida.