Crédit Photo : JOHANNA GERON / POOL / AFP
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares.
L'Espagne maintiendra ses relations avec l'agence des Nations unies pour les Palestiniens (UNRWA), suite aux allégations israéliennes selon lesquelles certains employés de l'agence auraient été impliqués dans les attaques menées le 7 octobre contre Israël, a annoncé lundi le ministre des Affaires étrangères.
Devant le Congrès des députés, le ministre José Manuel Albares a déclaré:
Nous ne changerons pas notre relation avec l'Unrwa.
C'est
"une agence des Nations unies indispensable pour soulager la situation humanitaire",
a-t-il affirmé.
L'Espagne
néanmoins
"de près l'enquête interne"
annoncée par l'agence
"et les résultats qu'elle pourrait produire"
, a poursuivi le chef de la diplomatie espagnole.
Jusqu'à présent, les États-Unis, l'Italie, l'Australie, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon et la Finlande ont tous décidé de suspendre le financement de l'agence des Nations unies.
Ces accusations ne sont pas les premières du genre. Depuis le début de la guerre de Gaza, Israël a accusé les employés de l'UNRWA de travailler pour le Hamas, ce qui a été considéré comme une
pour attaquer les écoles et les installations de l'organisation dans la Bande de Gaza, qui abrite des dizaines de milliers de personnes déplacées, selon les analystes.
Les allégations israéliennes interviennent alors que la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé plausible, vendredi, l'affirmation de l'Afrique du Sud selon laquelle Israël se livrerait à un génocide dans la Bande de Gaza.
La Cour a rendu une ordonnance indiquant des mesures conservatoires enjoignant à Israël de cesser d'entraver l'acheminement de l'aide vers la Bande de Gaza et d'améliorer la situation humanitaire.
Faisant fi de l'ordonnance de la CIJ, Israël poursuit ses attaques contre la Bande de Gaza, où au moins 26 422 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 65 087 autres blessés depuis le 7 octobre, d'après les autorités sanitaires palestiniennes. Israël affirme que près de 1 200 personnes auraient été tuées dans l'attaque du Hamas.
L'offensive israélienne a entraîné le déplacement de 85 % de la population de Gaza, confrontée à de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.
#Espagne
#UNRWA
#Gaza
#Palestine
#Israël
#Génocide
#Aides humanitaires