Les présidents des parlements de Türkiye, du Bahreïn, d'Égypte, de Tunisie, de Malaisie, d'Iran, du Koweït, de Syrie, des Émirats arabes unis, du Liban, de Mauritanie et de Guyane ont participé à une réunion virtuelle d'urgence de l'Union parlementaire des États membres de l'OCI (PUIC) pour discuter de l'escalade de la crise, indique un communiqué du Sénat pakistanais.
Les participants ont insisté sur la nécessité de mettre immédiatement fin à l'occupation illégale des terres palestiniennes.
Le communiqué précise:
En outre, les participants ont dénoncé sans équivoque le bombardement israélien comme un crime de guerre et ont insisté sur la nécessaire reddition de comptes.
Les participants ont exhorté la communauté internationale à faire en sorte que les responsables de ces actions répondent de leurs actes, conformément au droit international.
Les bombardements israéliens et le siège de la Bande de Gaza n'ont pas cessé, dix jours après le déclenchement des hostilités avec le mouvement de résistance palestinien Hamas. Selon l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, plus d'un million de personnes, soit près de la moitié de la population totale de Gaza, ont été déplacées.
Les affrontements ont commencé le 7 octobre, lorsque le Hamas a déclenché l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en territoire israélien par voie de terre, de mer et d'air. Le groupe a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa et à l'augmentation des violences commises par les colons.
L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération "Épées de fer" contre des cibles du Hamas dans la Bande de Gaza.
Le bilan des victimes palestiniennes tuées par les frappes aériennes israéliennes dans la Bande de Gaza s'élève à 2 836 morts, dont 750 enfants.
1 300 personnes ont été tuées en Israël.