Le Hezbollah confirme la mort de Hassan Nasrallah lors d'un bombardement aérien israélien

17:4228/09/2024, samedi
AA
Des participants portent un portrait du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, alors que les musulmans chiites prennent part à une cérémonie durant le pic de l'Achoura, à Beyrouth, le 17 juillet 2024.
Crédit Photo : Khaled DESOUKI / AFP
Des participants portent un portrait du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, alors que les musulmans chiites prennent part à une cérémonie durant le pic de l'Achoura, à Beyrouth, le 17 juillet 2024.

Le Hezbollah a déploré ce samedi la mort de son secrétaire général, Hassan Nasrallah, à la suite de ce qu'il a qualifié de "raid sioniste perfide" contre la banlieue sud de Beyrouth.

Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré que
"Son Éminence Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a rejoint ses glorieux et immortels camarades martyrs, qu'il a dirigé pendant près de trente ans, les guidant de victoire en victoire".

Le communiqué a rendu hommage au leadership de Nasrallah durant des décennies dans la résistance contre Israël, notant que son dévouement à la cause de la libération palestinienne a défini sa vie et maintenant son
"martyre".

Nasrallah, qui était secrétaire général du Hezbollah depuis 1992, a joué un rôle clé dans le mouvement de résistance libanais, et en particulier dans ses confrontations avec les forces israéliennes.


Sa mort marque un moment important dans le conflit en cours entre le Hezbollah et Israël.


Le communiqué du Hezbollah conclut en réaffirmant l'engagement du groupe envers la mission de Nasrallah, et en affirmant que
"Son martyre ne fera que renforcer la détermination de la résistance à poursuivre la lutte contre l'ennemi sioniste et à libérer la Palestine".

Dans un communiqué précédent rendu public ce samedi, l'armée israélienne a affirmé avoir éliminé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'une opération visant le commandement central du Hezbollah, situé sous un immeuble résidentiel dans la banlieue sud de Beyrouth.


Depuis lundi, l'armée israélienne a mené ses bombardements
"les plus intenses et les plus étendus"
contre le Liban en près d'un an d'affrontements avec le Hezbollah.

En réponse aux attaques israéliennes, le Hezbollah a tiré des centaines de roquettes contre des sites militaires israéliens, des colonies et même le siège du Mossad à Tel-Aviv, dans un silence obstiné des autorités israéliennes sur le bilan des victimes et les dégâts causés, relèvent certains observateurs.


Le Hezbollah et Israël sont engagés dans une guerre transfrontalière depuis le début de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, qui a fait près de 41 600 tués, dont la majorité est principalement composée de femmes et d'enfants, à la suite de l'attaque transfrontalière du Hamas datant du 7 octobre 2023.


La communauté internationale a mis en garde contre les frappes ciblant le territoire du Liban, dans la mesure où il y a un risque d'escalade du conflit de Gaza vers un conflit régional.


À lire également:



#​​​​​​​Liban
#Bombardements israéliens
#Hassan Nasrallah
#Hezbollah
#Israel