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La France a annoncé le 13 février 2024 des sanctions contre 28 colons israéliens.
La France a annoncé, ce mardi, l'adoption de sanctions contre 28 "colons israéliens extrémistes" en Palestine occupée.
Par voie d'un communiqué conjoint publié par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l'Intérieur, Paris a dénoncé la multiplication
"ces derniers mois, des violences perpétrées par des colons à l'encontre de la population palestinienne".
Le Quai d'Orsay et la place Beauvau ont réitéré leur
"condamnation ferme de ces violences inadmissibles"
et a ajouté qu'"
à ce titre, 28 individus sont visés par une interdiction administrative du territoire français".
Dans son communiqué, la Diplomatie française a également souligné qu'il
"est de la responsabilité des autorités israéliennes"
de mettre fin aux violences contre les Palestiniens de Palestine occupée
"et de poursuivre leurs auteurs".
La France s'est également dite
"favorable à l'adoption de sanctions au niveau européen à l'encontre de ces colons violents"
, et a précisé qu'elle travaille dans ce sens avec ses partenaires européens.
La colonisation est illégale en droit international et doit cesser.
"Sa poursuite est incompatible avec la création d'un État palestinien viable, qui est la seule solution pour qu'Israéliens et Palestiniens puissent vivre, côte à côte, en paix et en sécurité"
, lit-on dans la conclusion du communiqué.
Selon un communiqué de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers (gouvernementale) et du Club des prisonniers palestiniens (non gouvernemental), le nombre de détenus palestiniens en Palestine occupée a dépassé les 7 000 depuis le 7 octobre 2023, après l'arrestation de 22 Palestiniens par l'armée israélienne lors de ses incursions dans plusieurs gouvernorats dans la nuit de lundi à mardi.
Le même communiqué précise que des enfants font partie des personnes arrêtées par les forces israéliennes.
Depuis le déclenchement de la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a intensifié ses opérations militaires dans l'Est de la Palestine, faisant des centaines de victimes.
Elle a également procédé à l'arrestation de milliers de Palestiniens et à la destruction d'infrastructures dans plusieurs villes et villages de ce territoire.
Par ailleurs, les bombardements indiscriminés d'Israël contre la bande de Gaza se poursuivent depuis plus de quatre mois. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a déclaré mercredi qu'il avait ordonné à l'armée israélienne de préparer une opération militaire à Rafah, dans le sud de l'enclave palestinienne. De son côté, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lundi que:
Rafah est la prochaine cible de l'armée après Khan Younès.
La ville de Rafah est devenue un refuge pour plus de la moitié des deux millions de Palestiniens déplacés suite aux attaques israéliennes incessantes depuis le 7 octobre dernier.
La population de Rafah, qui s'élevait à environ 280 000 personnes avant ces attaques, a dramatiquement augmenté, dépassant 1,3 million d'habitants. La majorité vit dans des conditions précaires, dans des camps de fortune. Malgré les avertissements de la Cour internationale de Justice (CIJ) contre les actes pouvant constituer un génocide, Israël persiste dans ses attaques.
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