Dans le sud du Liban, des habitants ont commencé à retourner dans certains villages frontaliers lundi, malgré les tirs israéliens ayant causé deux morts et 17 blessés, selon les autorités.
Cette reprise des déplacements intervient après une journée sanglante où 24 personnes ont trouvé la mort sous les balles israéliennes.
Le ministère de la Santé a indiqué qu'au lendemain d'une journée où des centaines d'habitants ont affronté les forces israéliennes pour regagner leurs villages, deux personnes, dont un enfant et un secouriste, ont été tuées lundi dans des circonstances similaires. 17 autres personnes ont été blessées.
Dans la ville de Kfar Kila, toujours sous contrôle israélien, des dizaines de familles attendaient derrière des remblais de sable pour regagner leurs foyers.
Une population déterminée malgré les violences
L'armée libanaise, en coordination avec des secouristes, déploie des efforts pour rouvrir les routes et sécuriser les zones évacuées. À Maiss Al-Jabal, des renforts militaires ont été envoyés pour protéger les civils, tandis qu'à Houla, certains habitants ont pu rentrer après le redéploiement de l'armée.
Appels internationaux
Le Hezbollah a réaffirmé son engagement à défendre le sud du Liban face aux retards israéliens. Naïm Qassem a notamment salué l'intervention du Président français Emmanuel Macron, qui a exhorté Israël à respecter ses engagements.
Pour Hilal Khachan, professeur à l'Université américaine de Beyrouth, les tensions actuelles ne devraient pas dégénérer en conflit ouvert.
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