CAN 2025: Le Maroc lève le rideau sur des infrastructures d’exception

La rédaction
14:5928/01/2025, mardi
Yeni Şafak
Complexe Mohammed VI de Rabat, camp de base de l'équipe du Maroc pour la CAN 2025.
Crédit Photo : X / X
Complexe Mohammed VI de Rabat, camp de base de l'équipe du Maroc pour la CAN 2025.

À dix mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, le Maroc dévoile des préparatifs qui promettent de marquer l’histoire du football africain.

Entre innovations majeures et investissements colossaux, le royaume se positionne pour organiser l’édition la plus aboutie de la compétition, avec des infrastructures qui pourraient établir un nouveau standard.


CAN 2025: Un hébergement inédit pour les 24 sélections


Pour la première fois dans l’histoire de la CAN, chacune des 24 équipes qualifiées disposera de son propre camp de base, combinant un hôtel haut de gamme et un terrain d’entraînement exclusif. Une révolution par rapport aux éditions précédentes, où les sélections devaient souvent partager sites et ressources. "Cette logistique sur mesure permettra aux équipes de se concentrer dans des conditions optimales", souligne un responsable du comité d’organisation.

CAN 2025: 9 stades de légende


Le Maroc mobilisera neuf enceintes sportives réparties entre Rabat, Casablanca, Tanger, Agadir, Marrakech et Fès.


  • Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah (Rabat, 69 000 places)
  • Complexe Prince Héritier Moulay El Hassan (Rabat, 22 000 places)
  • Stade Al Barid (Rabat, 18 000 places)
  • Stade Annexe Olympique du Complexe Prince Moulay Abdellah (Rabat, 21 000 places)
  • Stade Mohammed V (Casablanca, 45 000 places)
  • Grand Stade de Tanger (Tanger, 75 600 places)
  • Grand Stade d’Agadir (Agadir, 46 000 places)
  • Grand Stade de Marrakech (Marrakech, 45 860 places)
  • Complexe Sportif de Fès (Fès, 35 000 places)

Autre nouveauté, aucun stade n’accueillera plus d’un match par jour, préservant ainsi la qualité des pelouses. Une décision saluée par les experts, qui redoutent souvent l’état des terrains en phase finale.


Un héritage durable


Avec un investissement estimé à plusieurs milliards de dirhams, le Maroc mise sur cette CAN pour renforcer son statut de hub sportif africain. Les infrastructures, conçues pour s’intégrer dans des projets urbains plus larges, serviront bien au-delà de la compétition.

Reste désormais à savoir si le football marocain, porté par une génération dorée, transformera l’essai sur le terrain. Mais une chose est sûre: en termes d’organisation, le pays a déjà marqué un but spectaculaire.


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