Crédit photo: Jalaa MAREY / AFP
L'armée israélienne a annoncé, jeudi, avoir attaqué une zone à l'intérieur du Liban, en riposte au lancement d'un missile tiré depuis le territoire libanais près de la frontière du territoire israélien.
Dans un communiqué parvenu à Anadolu, l'armée israélienne a déclaré que
''suite aux informations faisant état d'une explosion près du village de Ghajar, et après une enquête menée par les forces armées qui sont arrivées sur les lieux, il est devenu clair qu'un obus a été tiré depuis le territoire libanais et a explosé près de la frontière à l'intérieur du territoire israélien."
La radio de l'armée israélienne a déclaré que l'armée
"a lancé une attaque sur le territoire libanais avec près de 15 obus d'artillerie".
Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne a nié toute attaque visant son territoire, affirmant que l'explosion a été causée par une vieille mine terrestre.
Selon le correspondant d'Anadolu, citant un responsable local qui a requis l'anonymat, l'armée israélienne a tiré plusieurs obus d'artillerie sur la zone Khalet Shabat dans la ville frontalière de Kafr Shuba, au sud du Liban.
Jusqu'à l'heure, Israël a bombardé les zones arides avec 22 obus, ce qui a provoqué un incendie dans l'endroit.
La municipalité de Kafr Shuba a fait appel à des équipes de pompiers pour maîtriser l'incendie, selon la même source.
Par ailleurs, des sources de sécurité libanaises bien informées ont déclaré à Anadolu que des
"éléments non identifiés"
ont tiré un seul missile depuis l'une des zones frontalières libanaises vers Israël, notant que des informations préliminaires indiquent que
"le missile est tombé dans les territoires palestiniens occupés".
Le Hezbollah libanais contrôle la région du sud du Liban adjacente à la frontière entre Israël et le Liban. La frontière entre Israël et le Liban a connu un calme relatif en 2021 par rapport aux années précédentes.
Les forces israéliennes se sont retirées du sud du Liban en 2000, puis les Nations unies ont placé ce que l'on appelle la
"ligne bleue"
sur la frontière entre les deux pays, pour confirmer ce retrait, mais cette ligne ne respecterait pas strictement les frontières officielles.
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