Le Parlement ghanéen a de nouveau suspendu ses activités pour une durée indéterminée jeudi, en raison de l’absence des députés du New Patriotic Party (NPP) au pouvoir lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale.
Cette situation prolonge l'arrêt des travaux parlementaires, ce qui pourrait compromettre l’adoption de lois importantes et du budget 2025, à quelques semaines seulement des élections générales prévues le 7 décembre.
Cette suspension fait suite à une première interruption fin octobre, causée par des tensions entre les députés du NPP et ceux du National Democratic Congress (NDC), principal parti d'opposition.
Le 30 octobre, la Cour suprême a ordonné à Bagbin de révoquer sa décision, pour éviter que les Ghanéens ne se retrouvent sans représentants.
La crise inquiète les experts, car elle pourrait affecter la réputation du Ghana en tant que modèle de stabilité politique dans une région marquée par l'insécurité.