Gaza: Le bilan des victimes des attaques israéliennes, depuis le 7 octobre, s'alourdit à 37 372 morts

16:5118/06/2024, mardi
MAJ: 18/06/2024, mardi
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Un garçon palestinien est assis sur les décombres après les frappes israéliennes de la nuit dans le camp de réfugiés d'al-Bureij dans le centre de la bande de Gaza, le 18 juin 2024.
Crédit Photo : Bashar TALEB / AFP
Un garçon palestinien est assis sur les décombres après les frappes israéliennes de la nuit dans le camp de réfugiés d'al-Bureij dans le centre de la bande de Gaza, le 18 juin 2024.

Le bilan des victimes palestiniennes des attaques incessantes d'Israël contre la Bande de Gaza, depuis octobre dernier, s'est alourdi à 37 372 morts, a annoncé, mardi, le ministère de la Santé de l'enclave assiégée.

Au moins 85 452 personnes ont également été blessées au cours de ces attaques, a ajouté le ministère dans un communiqué, alors que l'offensive meurtrière israélienne entre dans son 256e jour.


"Les forces israéliennes ont également commis trois massacres contre des familles au cours des dernières 24 heures, tuant 25 personnes et en blessant 80 autres"
, a déclaré le ministère.

Les secouristes ne sont pas en mesure d'atteindre de nombreuses personnes qui sont toujours coincées sous les décombres et sur les routes, est-il ajouté.


Faisant fi d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023.

Plus de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de la Bande de Gaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.


Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à ses opérations à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.


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