Le bilan communiqué par la même source a aussi fait état de 8 900 femmes tuées en 150 jours, ajoutant que 7 000 personnes, dont 70 % sont des femmes et des enfants, sont toujours sous les décombres ou sont portées disparues.
Le bureau des médias a indiqué que 364 cadres médicaux et 132 journalistes ont également été tués durant cette même période.
Israël a lancé une offensive meurtrière contre la bande de Gaza à la suite d'une incursion transfrontalière du groupe palestinien Hamas, le 7 octobre. Les bombardements israéliens qui ont suivi l'opération ont tué au moins 30 534 personnes et en ont blessé 71 920, provoquant d'énormes destructions et une pénurie de produits de première nécessité.
Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, à cause de ses opérations militaires à Gaza. Un arrêt rendu en janvier par la Cour a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.