L'Etat français s'apprête, à l'approche des JO 2024, à intensifier sa lutte contre la communauté musulmane, sous couvert de lutte contre "le repli communautaire, le séparatisme et la radicalisation".
Celle-ci sera pilotée par le CIPDR, officiellement Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, outil de la propagande et de l'oppression islamophobe en France, mais également coquille vide épinglée récemment par un rapport de la Cour des comptes sur son inefficacité.
Détourner l'opinion à l'approche des JO ?
Les musulmans visibles dans le viseur du renseignement français
La précédente CLIR qui s'était réunie avait pour objet l'enseignement privé musulman hors-contrat. Avec l'appui juridique de la loi sur le séparatisme, des centaines d'inspections avaient été menées, et des dizaines d'écoles avaient été contraintes par l'Etat de fermer, sous des motifs très souvent fallacieux.
La communauté musulmane, bouc-émissaire préféré de la Macronie
Alors qu'Emmanuel Macron avait tenu une posture d'ouverture avec la communauté musulmane lors de sa première campagne à l'élection présidentielle en 2017, déclarant qu'il n'avait pas de problème avec le voile et qu'il constituait un barrage aux idées islamophobes du Rassemblement National, il s'avère que jamais les gouvernements français n'ont été aussi épinglés à l'international pour leur islamophobie institutionnelle que ceux de la Macronie.
Et si c'était finalement ce que voulait le gouvernement de Macron ?