Celle-ci sera pilotée par le CIPDR, officiellement Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, outil de la propagande et de l'oppression islamophobe en France, mais également coquille vide épinglée récemment par un rapport de la Cour des comptes sur son inefficacité.
La précédente CLIR qui s'était réunie avait pour objet l'enseignement privé musulman hors-contrat. Avec l'appui juridique de la loi sur le séparatisme, des centaines d'inspections avaient été menées, et des dizaines d'écoles avaient été contraintes par l'Etat de fermer, sous des motifs très souvent fallacieux.
Alors qu'Emmanuel Macron avait tenu une posture d'ouverture avec la communauté musulmane lors de sa première campagne à l'élection présidentielle en 2017, déclarant qu'il n'avait pas de problème avec le voile et qu'il constituait un barrage aux idées islamophobes du Rassemblement National, il s'avère que jamais les gouvernements français n'ont été aussi épinglés à l'international pour leur islamophobie institutionnelle que ceux de la Macronie.
Et si c'était finalement ce que voulait le gouvernement de Macron ?