L'entrée du lycée Averroes à Lille, dans le nord de la France.
La justice administrative en France a refusé de suspendre la décision de résiliation du contrat du lycée musulman Averroès avec l'Etat, dans une décision rendue ce lundi en fin de journée.
Dans un communiqué de presse, le tribunal estime à ce propos qu'il
"n'y a pas lieu de maintenir le contrat d'association liant le lycée Averroès à l'Etat jusqu'à ce que la décision de résiliation de ce contrat, prise par le préfet du Nord, soit examinée par les juges du fond".
Trois recours avaient été déposés début janvier pour contester la rupture du contrat, actée par l'Etat début décembre et effective dès la rentrée 2024.
Dans un entretien exclusif accordé à Anadolu fin 2023, le président de l'association Averroès, Makhlouf Mameche, s'était dit déterminé à aller au bout de toutes les procédures juridiques.
Après une saisine du Défenseur des Droits, le 6 décembre dernier, l'association s'était directement tournée vers la justice
"dès réception de la décision du Préfet".
Dans la foulée, ses avocats, Maître Bourdon et Maître Jablonski dénonçaient dans un communiqué de presse
"l'attitude absolument partisane dont a fait preuve le Préfet lors de la réunion de la commission de concertation pour l'enseignement privé qui s'est tenue le 27 novembre".
Les deux conseils déploraient
"les multiples propos et rumeurs, malheureusement relayés par les pouvoirs publics, totalement diffamatoires et mensongers, qui visent à occulter la réalité d'un lycée républicain, musulman, d'excellence et de surcroît le plus contrôlé de France".
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