L'ONU invite le Conseil de sécurité à visiter la "Bande de Gaza dévastée"

La rédaction
11:4324/01/2025, vendredi
Yeni Şafak
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Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour.
Crédit Photo : Kena Betancur / AFP / Archive
Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour.

L'envoyé palestinien à l'ONU a invité les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, jeudi, à visiter la Bande de Gaza afin de "témoigner de première main" des atrocités commises contre les enfants palestiniens par les forces israéliennes.

"Avec le cessez-le-feu, qui devrait devenir permanent, il est peut-être temps pour le Conseil de sécurité de se rendre dans la Bande de Gaza dévastée pour voir de leurs propres yeux ce qu'ont subi notre peuple et nos enfants, en raison des actes commis par Israël"
, a déclaré Riyad Mansour lors de la session du Conseil sur les enfants de Gaza.

Affirmant qu'Israël a commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité
"au cours de 15 mois de génocide et de 17 ans de blocus injuste"
, Mansour a estimé que les membres du Conseil devraient visiter Gaza pour constater les conséquences des
"doubles standards et de l'immunité, l'absence de responsabilité dont jouit Israël en tant que puissance occupante".

Il a exprimé sa solidarité avec la population de Gaza et s'est engagé à être leur
"voix tant que cette occupation criminelle israélienne de notre peuple et de notre terre ne prendra pas fin".

Il a également réaffirmé la volonté de l'Autorité palestinienne d'assumer les responsabilités nécessaires à Gaza et en Palestine occupée.

Mansour a souligné la nécessité d'exhorter Israël à libérer
"des milliers de médecins, de journalistes et d'universitaires"
détenus à Gaza afin de faciliter sa reconstruction.

Appelant à ce que l'armée israélienne reste sur la
"liste des auteurs d'abus des droits des enfants"
dans les conflits armés tant que l'occupation perdure, il a en outre exhorté tous les pays à cesser les livraisons d'armes à Israël.

"Nous ne pouvons pas accepter que le destin de nos enfants soit une tombe dans la Bande de Gaza, soit un centre de détention en Palestine occupée ou un camp de déplacés à Jérusalem-Est"
, a-t-il ajouté.

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