Le ministre français de l'Intérieur a exprimé, mardi, sa volonté de dissoudre trois groupuscules d'ultra-droite, lors d'une interview accordée à la radio française et dont le contenu a été partagé sur les réseaux sociaux.
Le ministre a justifié son attitude par la mobilisation de certains groupuscules violents qui menacent la paix sociale en France.
Et d'expliquer:
Je crois qu’il y a dans l’ultra-droite une mobilisation qui veut nous faire basculer (...) dans la guerre civile.
Ces déclarations de Darmanin interviennent suite à un défilé violent, samedi dernier, d'environ 80 militants d'ultra-droite dans le quartier populaire de la Monnaie à Romans-sur-Isère en réaction au décès d'un lycéen de 16 ans, Thomas, mortellement blessé par couteau, lors d'un bal dans la Drôme (sud-est), dans la nuit de samedi à dimanche 18-19 novembre, et dont les circonstances et le mobile font encore l'objet d'investigations.
Selon les chiffres relayés par les médias français, citant des sources officielles, il y aurait quelque 3 300 militants d'ultradroite à travers toute la France dont 1 300 fichés "S".