Dénonçant "l'inaction" de la France dans la lutte contre les contrôles au faciès, cinq associations et ONG françaises et internationales ont saisi jeudi l'ONU pour faire reconnaître "la nature systémique" de ces discriminations.
La plus haute juridiction administrative française s'était ainsi estimée incompétente pour contraindre l'État à réformer en profondeur sa "politique publique" en la matière.
L'État français a été condamné à plusieurs reprises ces dernières années sur ce sujet, après une première condamnation définitive pour faute lourde prononcée en 2016 par la Cour de cassation.