Le président français Emmanuel Macron (2e R) et le président congolais Denis Sassou-Nguesso (R) assistent à une cérémonie de bienvenue à l'arrivée de Macron à l'aéroport de Brazzaville.Crédit Photo: LUDOVIC MARIN / AFP
Le président français Emmanuel Macron est arrivé, vendredi, dans la capitale congolaise, Brazzaville, au troisième jour de sa visite africaine destinée selon Paris à ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre la France et le continent africain.
Macron a entamé sa visite par Libreville, la capitale gabonaise, mercredi soir avant une courte escale, vendredi en Angola, où il a participé à un forum économique axé sur l'agriculture, auquel plus de 50 entreprises françaises ont participé, avant de rencontrer son homologue angolais Joao Lourenço.
Le chef d’Etat de l’ancienne puissance coloniale a été accueilli à l’aéroport Maya Maya de Brazzaville, par son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.
L’accueil a été suivi de l’exécution des hymnes de deux pays avant le tête-à-tête prévu au palais présidentiel.Macron ira ensuite à la rencontre de la communauté française, qui compte 4 300 ressortissants inscrits au registre consulaire au 1er janvier 2023, selon le dossier de presse partagé par l’Elysée.
Ce déplacement du chef de l’Etat français, selon Paris,
"sera de même l’occasion de saluer les avancées réelles, au service des populations locales, auxquelles la France a pu contribuer : réhabilitation de la route de la Corniche ; drainage des eaux pluviales à Brazzaville ; formation de 600 professionnels de l’action sociale et de 2 000 professionnels de la santé ; réhabilitation des infrastructures d’assainissement du CHU de Brazzaville, opérationnalisation de six centres d’éducation, de formation et d’apprentissage, où sont formés 1 000 jeunes chaque année"
, explique Paris.
La veille de cette visite, des organisations de la société civile ont publié un communiqué pour alerter la France sur la situation dans le pays. Elles estiment que
"la séparation des pouvoirs demeure un chantier inachevé, en ce sens que les pouvoirs législatif et judiciaire sont inféodés à l’exécutif"
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Elles affirment assister depuis une vingtaine d’années à
"un rétrécissement de l'espace civique : pas de libertés d'association, de rassemblement, d'expression et de manifestation"
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Les ONG déplorent également des
"disparitions forcées, des exécutions sommaires"
et l’existence des
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