« On semble aussi encore attendre d’elle qu’elle prenne des positionnements qu’elle se refuse à prendre et je l’assume totalement », a-t-il par ailleurs pointé, assurant vouloir être « très clair et explicite » en réaffirmant qu’au Gabon comme ailleurs, « la France est un interlocuteur neutre, qui parle à tout le monde, et dont le rôle n’est pas d’interférer dans des échéances de politique intérieure ».
Emmanuel Macron a également affirmé vouloir "bâtir un partenariat équilibré, sur les sujets de climat et de biodiversité, sur les sujets économiques, industriels et de porter des causes communes" mais rejette l’idée "d’investir" qui que ce soit. il a martelé à la tribune:
Je ne suis venu témoigner que mon amitié et ma considération a un pays et un peuple frère.
À noter qu’Emmanuel Macron se trouve en Afrique jusqu’au 5 mars et doit se rendre, après le Gabon, en Angola, au Congo puis en République démocratique du Congo (RDC) dans un contexte très particulier puisque la France se trouve dans une situation complexe avec plusieurs pays africains.
Paris a en effet perdu une grande partie de son influence sur le continent, avec notamment son retrait du Mali et du Burkina Faso, avec lesquels les relations sont très tendues, depuis plusieurs mois.