Des groupes armés actifs dans l’est de la République démocratique du Congo ont été appelés à se retirer "immédiatement" par le sommet quadripartite tenu, mardi à Luanda pour la résolution des conflits armés qui secouent la région.
Les présidents congolais Félix Tshisekedi, le burundais Evariste Ndayishimiye, le gabonais Ali Bongo, le Zambien Emmerson Mnangagwa, ont été hôtes du président angolais Joao Lourenco.
L’ancien président kenyan, Uhuru Kenyatta, a également été associé à la rencontre aux côtés des émissaires des Nations unies.
Le conflit dure depuis trois décennies, mais s’est aggravée avec la résurgence de la rébellion du M23 accusé dans un rapport de l’ONU d’être soutenu par le Rwanda.
Kigali dément et accuse pour sa part Kinshasa de soutien aux rebelles des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) accusés d’avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda.
Le président angolais avait été désigné par l’union africaine pour apaiser les tensions entre Kinshasa et Kigali.
La communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), dont la RDC fait partie depuis 2022, avait désigné Uhuru Kenyatta pour mener des discussions avec les groupes armés actifs dans l’Est congolais.
Les conflits armés ont fait de la RDC, le pays le plus touché par le déplacement des populations. Le pays compte plus de 6 millions de déplacés internes fuyant les violences des groupes armés.