- 23.11.2024, samedi
- 04:55
Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan. Crédit Photo: AA
Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que la sécurité ne pouvait être assurée en massacrant des enfants, des femmes et des civils à Gaza.
Dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux, le Chef de l'Etat turc a souligné que l'élargissement des attaques sur Gaza n'apportera rien d'autre que plus de douleur, de mort et de larmes.
"Je réitère notre appel au gouvernement israélien pour qu'il mette immédiatement fin à ses opérations qui prennent la tournure d'un génocide",
a-t-il ensuite exprimé.
"Au lieu de revenir sur son erreur et d'agir avec une raison d'État, l'administration israélienne agit comme une organisation sous la provocation d'acteurs extérieurs à la région",
a-t-il critiqué.
Et d'ajouter :
"Il est clair que la sécurité ne peut être assurée en massacrant des enfants, des femmes et des civils et en bombardant des hôpitaux, des écoles, des mosquées et des églises".
Et d'ajouter :
L'oppression ne mène pas à la prospérité.
"Notre région doit être sauvée au plus vite de cette folie, encouragée par les pays occidentaux et légitimée par les médias occidentaux. J'invite tous les Etats et les organisations internationales à soutenir sincèrement les initiatives visant à établir un cessez-le-feu humanitaire à Gaza dans les plus brefs délais. Je réitère notre appel au gouvernement israélien à ne jamais étendre la portée de ses attaques contre les civils et à cesser immédiatement ses opérations génocidaires",
a encore partagé le président Erdogan.
Et de poursuivre en conclusion :
"Nous pensons que notre région atteindra une stabilité durable avec la mise en place de nouveaux mécanismes qui garantiront la sécurité des musulmans, des juifs, des chrétiens et de tous ceux qui vivent sur ces terres. La Türkiye continuera à faire sa part pour empêcher d'autres effusions de sang, pour empêcher d'autres tragédies humanitaires et pour résoudre le conflit en Palestine avant qu'il n'atteigne un point irréversible."
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