Vendredi, dans un nouvel acte de provocation, le politicien danois d'extrême droite Rasmus Paludan a brûlé un exemplaire du Coran, le livre saint des musulmans, devant une mosquée au Danemark.
Le chef du parti d'extrême droite danois "Ligne dure", Rasmus Paludan, a brûlé vendredi un autre exemplaire du Saint Coran, sous protection policière, devant une mosquée de Copenhague, et ce, pour la deuxième fois en une semaine.
La police danoise a pris des mesures sécuritaires à proximité de la mosquée et a fermé la rue à la circulation.
Les responsables de la mosquée ont scandé des "Allahou Akbar" à l'aide de hauts parleurs lors d'une prise de parole de Paludan à l'extérieur de l’édifice religieux.
Dans une déclaration accordée à Anadolu, Khaled al-Subeyhi, l'un des bénévoles de la mosquée, a souligné que cet incident n'est pas le premier du genre et que les musulmans de la région y sont habitués.
Il a souligné que ce comportement ne relève pas de la liberté d'expression, mais plutôt de la provocation à l’encontre de la minorité musulmane au Danemark, appelant Paludan à cesser ces pratiques.
Rasmus Paludan a annoncé, jeudi, qu'il allait brûler un exemplaire du Saint Coran devant une mosquée au Danemark et près des ambassades de Türkiye et de Russie, sans que les autorités danoises ne s'y opposent.
Le 21 janvier dernier, Paludan a brûlé un exemplaire du Coran devant l'ambassade de Türkiye dans la capitale suédoise Stockholm, sous forte protection policière. La police suédoise a empêché quiconque d'approcher Paludan, alors qu'il commettait cet acte provocateur.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a adressé un message à la Suède, dans la journée du lundi, lui signifiant qu’elle ne doit pas s’attendre à un soutien d'Ankara quant à son adhésion à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan), tant qu'elle ne respectera pas les croyances et les valeurs islamiques.