Les nations arabes rejettent le plan de déplacement de Gaza proposé par Trump

14:411/02/2025, samedi
MAJ: 1/02/2025, samedi
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Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty (C) dirige une réunion avec des ministres de Jordanie, d'Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis, afin de discuter de la proposition du président américain Donald Trump pour que l'Égypte et la Jordanie accueillent les Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, au Caire, le 1er février 2025. Le 28 janvier, Donald Trump a insisté sur le fait que l'Égypte et la Jordanie accueilleraient les Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, bien que les deux pays arabes aient rejeté son projet de déplacer les Palestiniens du territoire, un jour après que le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et le roi Abdallah II de Jordanie ont rejeté tout déplacement forcé des habitants de Gaza à la suite de la guerre entre le Hamas et Israël.
Crédit Photo : Khaled DESOUKI / AFP
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty (C) dirige une réunion avec des ministres de Jordanie, d'Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis, afin de discuter de la proposition du président américain Donald Trump pour que l'Égypte et la Jordanie accueillent les Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, au Caire, le 1er février 2025. Le 28 janvier, Donald Trump a insisté sur le fait que l'Égypte et la Jordanie accueilleraient les Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, bien que les deux pays arabes aient rejeté son projet de déplacer les Palestiniens du territoire, un jour après que le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et le roi Abdallah II de Jordanie ont rejeté tout déplacement forcé des habitants de Gaza à la suite de la guerre entre le Hamas et Israël.

Une réunion ministérielle arabe regroupant six nations s'est tenue samedi au Caire. Les participants ont fermement rejeté le déplacement des Palestiniens de Gaza et ont réitéré leur appel à la mise en œuvre d'une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Organisée à l'initiative de l'Égypte, la réunion a rassemblé des représentants de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis (EAU), du Qatar, de la Jordanie, de la Palestine et de la Ligue arabe. À l'issue des discussions, une déclaration commune a été publiée, soulignant l'importance de parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient.


Le communiqué a également exprimé un soutien à la coopération avec l'administration du président américain Donald Trump dans le cadre des efforts visant à instaurer une paix globale dans la région, fondée sur la solution à deux États.


Les pays participants ont exprimé leur vive opposition à toute tentative de porter atteinte aux droits inaliénables des Palestiniens. Cela inclut les activités de colonisation, les expulsions forcées, les démolitions de maisons, les annexions de terres ainsi que toute mesure favorisant le déplacement ou le déracinement des Palestiniens de leur territoire.

Crédit Photo : Khaled DESOUKI / AFP
Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi (à gauche) et le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan (à droite) participent à une réunion avec des ministres de l'Égypte, du Qatar et des Émirats arabes unis pour discuter de la proposition du président américain Donald Trump d'accueillir les Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, au Caire, le 1er février 2025. Le 28 janvier, Donald Trump a insisté sur le fait que l'Égypte et la Jordanie accueilleraient les Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, bien que les deux pays arabes aient rejeté son projet de déplacer les Palestiniens du territoire, un jour après que le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et le roi Abdallah II de Jordanie ont rejeté tout déplacement forcé des habitants de Gaza à la suite de la guerre entre le Hamas et Israël.

Les six nations ont exhorté la communauté internationale, en particulier les grandes puissances mondiales et le Conseil de sécurité de l'ONU, à prendre des mesures immédiates pour mettre en œuvre la solution à deux États.

Cette réunion intervient à la suite de déclarations répétées de Donald Trump suggérant de "nettoyer" Gaza et de réinstaller les Palestiniens en Égypte et en Jordanie, qualifiant l'enclave de "site de démolition".

Ces deux pays ont cependant catégoriquement rejeté toute proposition de déplacement ou de relocalisation des Palestiniens hors de leur territoire.

La proposition de Trump a été avancée après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à Gaza le 19 janvier, suspendant la guerre israélienne qui a coûté la vie à plus de 47 400 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, depuis l'attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre 2023. Les frappes israéliennes incessantes ont transformé l'enclave en un champ de ruines.


Ce projet a suscité une condamnation généralisée, certains le qualifiant de "nettoyage ethnique" et de "crime de guerre". De nombreux pays du monde arabe et musulman, ainsi que des nations européennes comme la France, ont fermement rejeté cette idée.

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