"La procédure pour apologie du terrorisme qui me visait est classée sans suite", a indiqué la responsable dans un communiqué.
"Il est temps que cesse l'instrumentalisation de la justice et de la police contre les défenseurs de la cause palestinienne", a ajouté la députée française, en saluant une "victoire immense contre l'autoritarisme du président Macron".
En avril dernier, Mathilde Panot avait annoncé être convoquée par la police dans le cadre d'une enquête pour "apologie du terrorisme".
Le 7 octobre 2023, le groupe LFI avait publié un texte qui mettait en parallèle l'attaque du Hamas, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes", et "l'intensification de la politique d'occupation israélienne" dans les territoires palestiniens.
La nouvelle de la convocation de Mme Panot était intervenue alors que LFI multipliait les prises de position sur la situation à Gaza, qualifiée de "génocide" par le parti et érigée en cause prioritaire.
Dans ce contexte, l'eurodéputée LFI Rima Hassan, alors candidate sur la liste du mouvement, avait également été convoquée par la police dans le cadre d'une enquête pour "apologie du terrorisme".
Elle avait expliqué que sa convocation était consécutive à une interview accordée en novembre 2023 au média Le Crayon. Dans un extrait, maintenant supprimé, on voyait la juriste dire qu'il est "vrai" que le Hamas mène une action légitime.
L'intéressée, critique du pouvoir israélien, avait dénoncé un "extrait coupé" et trompeur de sa réponse et précisé que les enquêteurs avaient pu visualiser l'intégralité de l'entretien.
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