Dans un discours prononcé, lundi, lors du 14e sommet de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), à Djibouti, Moussa Faki a fustigé les violences continues au Soudan.
Des questions relatives à la paix, la sécurité et le développement de la région ont été à l'ordre du jour du Sommet.
Faki a souligné que la crise soudanaise exige une action rapide et unifiée et nécessite une forte solidarité de la part des gouvernements de l'Union africaine. Il a déclaré:
J'appelle à l'unité totale entre les organisations régionales et continentales.
Le 6 mai dernier, l'Arabie saoudite et les États-Unis ont parrainé des pourparlers entre l'armée et les Forces de soutien rapide, qui ont abouti au premier accord à Djeddah entre les deux parties, engagées à protéger les civils.
Au cours des trêves annoncées, des violations du cessez-le-feu ont été signalées entre les parties concernées, obligeant Riyad et Washington à suspendre les négociations.
Dimanche, de nouveaux affrontements opposant l'armée aux Forces de soutien rapide ont repris à Khartoum, après la fin d'une trêve de 24 heures négociée par les médiateurs américain et saoudien.
Les deux parties échangent des accusations sur le déclenchement des combats et des violations et l'échec d'une série de trêves qui n'ont pas réussi à mettre fin aux affrontements qui se poursuivent depuis le 15 avril.
Les violences ont fait jusqu'à présent des centaines de morts et des milliers de blessés parmi les civils, en plus d'une vague de déplacement, principalement vers les pays voisins.