Arrêtée en 2010 à son arrivée en Indonésie avec 2,6 kilogrammes d’héroïne dissimulés dans sa valise, Mme Veloso, mère de deux enfants, avait été condamnée à la peine capitale.
En 2015, l’exécution de Mary Jane Veloso avait été suspendue in extremis grâce à l’intervention du gouvernement philippin, qui avait mis en avant l'arrestation d'une femme soupçonnée de l’avoir piégée dans un réseau de trafic d’êtres humains.
Le président indonésien Prabowo Subianto a donné son feu vert pour le transfert de Mary Jane Veloso dans le cadre d'une "politique de transfert de prisonniers", a confirmé le ministre indonésien des Affaires juridiques et des Droits humains, Yusril Ihza Mahendra.
Les proches et défenseurs de Mary Jane Veloso affirment qu'elle a été dupée par des trafiquants. Pensant avoir obtenu un emploi d’employée de maison à l’étranger, elle ignorait que la valise qui lui avait été confiée contenait de la drogue, soutiennent-ils.