Le géant chinois de l'internet Tencent a annoncé lundi avoir licencié une centaine d'employés pour avoir enfreint ses règles anti-fraude, certains étant accusés de corruption et détournement de fonds.
Cotée à Hong Kong, l'entreprise est numéro un mondial des jeux vidéo et incontournable en Chine grâce à son application WeChat (messagerie, paiement en ligne, réseau social), présent sur la quasi-totalité des téléphones.
Mais elle a souffert depuis 2020 du tour de vis des autorités chinoises sur les principaux acteurs de la tech.
Dans un communiqué, le groupe - qui a publié en novembre un nouveau repli de son chiffre d'affaires trimestriel - dit avoir découvert que plus de 100 de ses employés avaient violé ses règles anti-fraude.
Une partie des salariés accusés de corruption et licenciés appartenait à la branche PCG du groupe, chargée de la diffusion de contenus (informations, sports, films...).
Tencent semble toutefois voir les choses s'améliorer en ce qui concerne ses relations avec l'Etat chinois: le groupe a obtenu en novembre, pour la première fois depuis un an et demi, une nouvelle licence de jeu vidéo.
Selon l'agence Bloomberg, le cours de son action a grimpé de 95% depuis le 28 octobre, quand il était tombé à son plus bas depuis 2017.